Face aux dynamiques business schools, l’université française n’a pas à rougir. Preuve en est le dernier classement des masters en management du Financial Times. Certes HEC, l’Essec et l’ESCP BS portent les couleurs tricolores dans le quinté de tête, mais Paris-Dauphine est aussi présente dans ce Top-100. Tout comme l’IAE d’Aix-Marseille, qui bondit cette année de la 51e à la 33e place.
« Cela montre que la stratégie d’excellence mise en place depuis six ans fonctionne », se réjouit sa directrice, Virginie de Barnier, qui vise désormais la triple couronne avec l’accréditation AACSB, en plus d’Equis et d’Amba. Elle considère d’ailleurs son établissement comme une « locomotive » qui contribue à tirer les masters universitaires vers le haut. D’un coût souvent modique et tournés vers la professionnalisation, ces cursus ont une belle carte à jouer dans l’univers concurrentiel de la formation des cadres. Pour Julien Barrois, managing director chez PageGroup, « un master en éco-gestion n’est en aucun cas un handicap pour entrer dans la vie professionnelle et viser des postes de manager ».