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Paroles de diplômés




Une ancienne étudiante de l’IAE de Paris crée son entreprise : Waouh me !

2323Laurence Griffon a suivi le Diplôme d’Université Entrepreneuriat à l’IAE de Paris-Sorbonne Business School en 2011/2012, première promotion de cette formation. Après avoir travaillé dans le secteur du marketing pour de grandes entreprises, Laurence a monté son projet : une plateforme web qui aide des personnes à réaliser leur projet – Waouh me !
Nous lui avons posé quelques questions sur son entreprise et sur son passage à l’IAE de Paris-Sorbonne Business School.

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Parlez-nous de vous.

J’ai fait le programme Entrepreneuriat il y a 4 ans et demi. J’étais chez SFR, j’ai quitté SFR et je cherchais une formation en entrepreneuriat, quand on sort d’une grosse boîte comme celle-ci  et qu’on se lance dans l’entrepreneuriat seule…  je cherchais un cadre et je cherchais à me former en entrepreneuriat.

Pouvez-vous présenter votre projet ?

A l’époque quand j’étais à l’IAE, j’étais vraiment dans une démarche exploratoire et mon ambition était de trouver un projet sur lequel me fixer. J’en ai eu plusieurs à l’époque et j’ai travaillé sur différents business models et business plans, à la fois pour trouver un projet sur lequel il y avait un potentiel et aussi trouver un projet qui me plaisait.
Quelques années et 2 bébés plus tard, j’ai monté une plateforme web qui se voulait être la plateforme qui aide les gens à réaliser leurs projets. On peut trouver sur cette plateforme l’accompagnement adéquat en fonction de qui on est, du projet qu’on a envie de mener. J’ai fédéré une communauté de coachs et aussi d’experts à qui j’ai demandé de formuler des propositions d’accompagnement. Cette plateforme s’appelle Waouh me : c’est « super moi »… Enfin plutôt « super vous !! ». Centrer sur l’individu qui a plein de rêves et a envie de les réaliser.
Il y a 4 domaines :
Waouh mon corps ! : pour tous les projets sportifs et de remise en forme, ce sont des gens qui ont besoin d’être boostés dans un projet en rapport avec le corps.
Waouh mes talents ! : pour tous les projets artistiques et notamment les projets littéraires et tout ce qui tourne autour du chant comme « je veux monter sur scène, je veux composer mes chansons, je veux faire un disque ».
Waouh ma vie ! : pour les projets plus personnels qui sont des projets hors cadres «je veux faire le tour du monde en bateau » ou des projets plus liés à la personne, la relation interpersonnelle, trouver l’âme sœur ça peut être un projet pour beaucoup d’entre nous !
Et le dernier qui est Waouh mon job !, pour les ambitions et les projets professionnels.
Après une année d’exercice, on a décidé de se focaliser sur Waouh mon job ! Avec le positionnement suivant : devenir la plateforme du développement professionnel à travers une offre de qualité (mais accessible) d’ateliers, de stages et de coachings.
Nous visons 3 catégories de personnes :

  • Les personnes qui sont en transition professionnelle et qui cherchent à rebondir vers un autre job ou veulent faire le point. Il y a beaucoup de programmes en rapport avec la découverte de ses talents.
  • Les personnes qui veulent se sentir mieux au travail au travers d’une offre qui va leur permettre de travailler leur soft-skills, booster leur assertivité, leur gestion du stress, leur capacité managériale ou de communication etc.
  • Nous allons aussi continuer de développer une offre centrée sur l’accompagnement des projets d’entrepreneuriat. Mais en étant le plus spécifique possible.

J’ai une conviction, on ne peut apprendre et on ne peut évoluer que dans le concret et en s’entrainant. Que ce soit dans notre offre événementielle ou de coaching, on a comme volonté d’être le plus spécifique possible, d’être adossé à un objectif clair et de privilégier la pratique et le suivi dans le temps !

Vous êtes plusieurs personnes à avoir monté ce projet ?

Nous sommes 7 associés et, en opérationnel, cela varie : entre 2 et 3.

Comment démarchez-vous les coachs ?

Au départ, nous voulions être le Airbnb du coaching, du projet, et nous nous sommes vite rendu compte que nous devions avoir un axe qualité, nous sommes beaucoup moins dans la quantité que dans la qualité. Il y a des coachs qui viennent à  nous mais nous allons plutôt les démarcher activement et nos coachs doivent être recommandés : à chaque personne que je rencontre, je demande si elles connaissent des coachs ou experts dans certains domaines. Egalement, nous demandons à nos coachs des références et nous les vérifions.

Que vous a apporté le DU Entrepreneuriat de l’IAE de Paris concernant votre projet ?

Déjà, des connaissances basiques en création d’entreprise, c’est une formation qui a le mérite d’être pluridisciplinaire. On voit le droit, par exemple savoir quel statut juridique adopter pour son entreprise, la compta, etc. Il y a eu beaucoup d’intervenants différents qui ont exploré plein de domaines de l’entreprise, c’était très ouvert sur l’extérieur. Il y a une professeur que j’ai particulièrement appréciée, Fabienne Berger-Rémy, responsable du cours de marketing, qui nous a redit l’importance d’avoir un positionnement et une cible précise, notamment au début pour que les gens comprennent ce que vous faites, d’où le fait que je me recentre aujourd’hui. C’est important quand on lance une entreprise d’avoir un positionnement que les gens comprennent  et qui peut être résumé en une phrase simple.
L’autre chose que j’ai apprécié à l’IAE de Paris c’est que c’est très familial, ce n’est pas une grande structure, on a vite accès à tout le monde. Et l’autre dimension essentielle si l’on veut réussir son entreprise, c’est le réseau. Il y a déjà le réseau des professeurs, des intervenants ainsi que le réseau des personnes qui suivent la formation, qui sont dans le même état d’esprit et qui savent que le réseau est important pour développer son entreprise. On sait qu’un like, un partage c’est essentiel sur les réseaux sociaux. On se suit pas mal et on organise des dîners tous les mois avec les anciens.

Conseilleriez-vous la formation à l’IAE de Paris à d’autres personnes ?

Oui pour le côté famille et réseau, aussi pour le côté pluridisciplinaire. J’ai remarqué d’ailleurs qu’une matière avait été ajoutée au DU entrepreneuriat : le web marketing. C’est plus qu’essentiel aujourd’hui car quel que soit le projet, on est obligé de toucher au web, ce n’est pas possible de réussir sans comprendre le web à 2 niveaux, les fondamentaux de la création d’un site web (pour éviter de se faire avoir), du web marketing : comprendre le SEO, les Google Adwords et les réseaux sociaux…

Comment touchez-vous votre cible ?

Il y a 3 canaux de distribution :

  • Il y a le pur canal web, c’est du webmarketing pur, du pur B to C.  Notre stratégie est la création de contenu et événements pour booster l’audience
  • Ensuite, il y a le B to B to C, des partenaires qui vont permettre d’accéder à une audience, si on arrive à les séduire. Pour pousser notre concept et nous faire connaître, on s’est déplacé vers événementiel. On ne fait pas que du coaching mais aussi des ateliers sur  différents thèmes, on peut donc les proposer à des partenaires qui ont une audience.
  • Enfin, le B to B que l’on est en train d’étudier.

Pour réussir un projet aujourd’hui, il y a 3 clés :
La première c’est d’avoir un positionnement clair sur ce qu’on souhaite vendre et à qui le vendre.
Ensuite il y a le webmarketing. Et enfin, le réseau, ce sont vos premiers followers sur les réseaux sociaux, vos premiers clients B to B… Soit on a un culot monstre, soit on a un peu de réseau…
 
Plus d’infos ici sur Waouh me!
Plus d’infos sur le Programme Court Entrepreneuriat de l’IAE de Paris


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