«Les trois quarts de nos étudiants ont décroché un emploi avant leur diplôme. » Delphine Philip de Saint-Julien ne cache pas sa fierté. La dernière promotion du master 2 management des RH et transformations digitales de l’université de Versailles-Saint- Quentin est un excellent cru. Trois mois après l’obtention du diplôme, le taux d’insertion grimpe à 90 %. Pour sa responsable pédagogique, l’explication est simple : la qualité et la renommée de cette formation en apprentissage sont de taille à convaincre les entreprises. Bien loin de l’image qui colle à la peau des universités de dispenser des formations trop académiques. Soucieux de l’employabilité des étudiants, avec des réseaux bien structurés et des frais de scolarité extrêmement faibles, les masters universitaires ont plus d’un argument pour rivaliser avec les grandes écoles. Et les meilleurs d’entre eux n’ont rien à leur envier en matière de notoriété.
Quels sont leurs atouts ?
La différence fondamentale de l’université ? Les frais de scolarité, d’abord. Pour décrocher un diplôme de master, il n’en coûte que 243 euros par an, contre parfois plus de 10 000 euros dans une business school ! C’est loin d’être négligeable. D’autant que de plus en plus de masters jouent la carte de l’expérience professionnelle. Stage de longue durée, alternance, intervenants professionnels ou encore cours en anglais et séminaires à l’étranger sont devenus habituels. « Notre objectif, c’est de faire le lien entre l’université et l’entreprise », confirme Delphine Philip de Saint-Julien.
Les IAE, pour instituts d’administration des entreprises, en ont même fait leur credo. Ces composantes de l’université, qui ont vu le jour dans les années 1950, sont de véritables écoles universitaires de management. Réparties dans toute la France, elles proposent des masters aux tarifs universitaires…