Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 mai ! Ce nouveau cursus est destiné aux profils gestionnaires, mais aussi aux étudiants venus de filières scientifiques, dans une recherche de double compétence.

« Demain est moins à découvrir qu’à inventer ».

Dans un environnement mondialisé et hyperconcurrentiel, innover est devenu une priorité vitale pour les entreprises, notamment pour les PME, qui, pour rester compétitives, cherchent à se différencier. Pour cela, elles ont besoin de s’appuyer sur des collaborateurs créatifs et bien formés, ayant à la fois des compétences dans le management de projet et dans l’univers des sciences et des techniques. On voit donc aujourd’hui émerger de nouveaux métiers liés à l’animation et au pilotage de l’innovation, dans de grandes organisations, mais aussi dans les pépinières d’entreprises et les incubateurs, les cabinets de consultants… La demande est là, il suffit pour s’en convaincre de consulter les annonces professionnelles : par exemple ce cabinet de conseil qui recrute un consultant innovation, cette société de haute technologie à la recherche d’un manager innovation…

Pour les recruteurs, le bon profil, c’est celui de la « double compétence ». C’est pourquoi le Master « Management de l’innovation » est ouvert à deux types de profils principalement : des étudiants qui ont des connaissances, des compétences en management, mais aussi des profils scientifiques, qui ont vocation à travailler au sein de services de Recherche & Développement. L’objectif est de rassembler dans un seul cursus les différentes approches de l’innovation – aussi bien du point de vue managérial que marketing, juridique, financier – et d’initier les étudiants à la diversité des méthodes et des outils de gestion des projets d’innovation. Il s’agit de former de futurs cadres aptes à piloter ou à accompagner les projets innovants des entreprises, mais aussi les responsables de structures, publiques ou privées, de soutien à l’innovation.

Pour l’essentiel, cette formation s’adresse aux étudiants issus de Licences 3 gestion, au sens large du terme (IAE, Sciences économiques et de Gestion, Administration économique et sociale) mais également des étudiants en droit, en psychologie, en sociologie, car la première année du Master est bâtie sur un schéma de spécialisation progressive. Le premier semestre est centré sur les fondamentaux : stratégie, contrôle de gestion, anglais, logistique… Au second semestre viennent s’ajouter des spécialités (gestion de projet, conception de l’innovation…), des projets tutorés, des missions, et des enseignements optionnels.

En deuxième année, le recrutement s’élargit à des profils scientifiques et techniques, double compétence oblige. En début de session, ces scientifiques (issus notamment d’écoles d’ingénieurs) suivront un module de 35 heures de remise à niveau en « culture managériale ».Parallèlement, et sur la même durée, les profils « gestionnaires » seront initiés à la culture scientifique et technologique, pour en acquérir les connaissances de base et le vocabulaire. Tout le reste de l’année, les deux profils, gestionnaires et scientifiques, travailleront ensemble, sous forme d’équipes mixtes. Ils aborderont de nouveaux domaines, comme la protection de l’innovation, l’intelligence économique, la créativité, le design, le financement de l’innovation…

Nombre d’étudiants ont parfois l’impression de recevoir un enseignement trop théorique, de manquer d’outils concrets. Pour leur permettre d’acquérir ce savoir-faire pratique, ils seront placés, concrètement, en position de manager. Cette approche est d’ailleurs systématique à l’IAE Caen, intégrée dans l’ensemble des Masters de Management. Ainsi, en deuxième année, les étudiants auront à monter des projets – ce pourquoi ils disposeront, sur l’année, d’une demi-journée banalisée par semaine – et suivront un stage de quatre mois. Cette volonté d’être au plus près de la demande des entreprises se traduit aussi par le fait que la majorité des cours est assurée par des intervenants extérieurs, issus d’horizons très divers : de la grande entreprise à la start-up, en privilégiant bien sûr l’ancrage territorial. Pour élargir la palette des tutorats possibles, l’IAE Caen envisage actuellement des partenariats avec le Pôle Transactions Electroniques Sécurisées (TES), le Pôle équin Hippolia, la Maison de la Recherche en Sciences humaines ou Synergia, l’agence de développement économique de l’agglomération Caen-la-Mer…
Connu pour son ouverture à l’innovation pédagogique, l’IAE Caen a volontairement intégré dans le Master « Management de l’innovation » de nouvelles modalités pédagogiques qui facilitent le décloisonnement, les travaux de groupes, les évaluations régulières. Une plateforme de formation en ligne permettra notamment des pédagogies de type « classe inversée ».

Plus d’infos sur le diplôme ici : Master « Management de l’innovation »