Étudiant à la une
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Dans le cadre du partenariat entre La Région Normandie et The French American Fund, la région Normandie Lucile Simon, étudiante à l‘IAE Caen, a eu l’immense privilège de faire un stage au Congrès Américain à Washington D.C. Voici son portrait et son témoignage made in USA !
Après un Baccalauréat Littéraire en 2013, l’étudiante se lance dans une licence LLCER en Anglais (Langue Littérature et Civilisation étrangère régionale) à la faculté des Affaires Internationales du Havre. C’est lors de la troisième et dernière année de licence que pour la toute première fois, Lucile est sélectionnée pour partir aux Etats-Unis avec le programme ISEP et choisit de partir pour la Nouvelle-Orléans en Louisiane, à Loyola University New Orleans.
De retour en France, Lucile commence un Master Recherche en Anglais : « J’ai travaillé sur la littérature des femmes aborigènes d’Australie. Après un an de Master 1 dans lequel je ne me suis pas plu, j’ai découvert l’existence du Master 2 Management et Commerce International parcours Franco-américain à l’IAE de Caen. »
L’étudiante doit alors constituer un important dossier pour avoir une chance d’être prise à l’IAE : « Il n’y avait que 15 places et je sortais d’un master très littéraire dans lequel je n’avais jamais étudié la finance ni le management ». Lucile parvient à y entrer et enchaîne avec un stage de quatre mois à l’Office de Tourisme d’Honfleur et postule également en pour le poste de « Congressional Fellow » au Congrès Américain proposé par son Université dans le cadre des programmes de The French American Fund.
Fascinée par les USA depuis son voyage en Floride en 2007, Lucile décide de partir pour la Nouvelle-Orléans pour découvrir des cultures avec les Européens, Sud-Américains, de Caraïbéens, de Cajuns… « Je voulais aussi savoir ce que ça faisait de vivre sous les tropiques et au cœur de la culture Afro-américaine et Jazz. L’université était incroyable. Mais en partant je n’aurais jamais imaginé que j’allais revenir vivre aux USA 3 ans plus tard, pour une expérience encore plus exceptionnelle. »
Cette première aventure lui a permis de devenir bilingue en anglais.
Lucile a ensuite reçu l’offre de stage du Congrès Américain : « Je n’avais pas prévu de revenir aux USA pour 4 mois, mais quand l’occasion s’est présentée, je n’y ai pas cru tellement cela semblait incroyable. Un étudiant normand au Congrès Américain, vraiment ? Quand mes professeurs nous ont confirmé que ce stage était bel et bien pour les étudiants normands en master 2, j’ai envoyé ma candidature, sans grand espoir. » Mais après trois entretiens différents, Lucile a finalement reçu la réponse positive de la French American Fund et de la Région Normandie. Direction le Congrès !
Lucile travaille au bureau du Congressman Buddy Carter sur les Memorendum of Undertandingou des Status Letters, sur des lois qui sont passées ou vont passer. Elle rédige aussi des petits discours pour le Congressman, répond aux appels et aux mails des électeurs, fait visiter le Capitole, et assiste à de nombreuses conférences. L’étudiante suit des cours le vendredi au Washington Center. « Ce sont des cours très professionnalisant tels que « Comment exploiter vos forces mais aussi vos faiblesses », « comment se créer un réseau », « être un leader » »
Des événements de networking au sein du Washington Center sont organisés, mais aussi des rencontres avec des professionnels, des mentors, des alumni. Pour Lucile, ces événements sont cruciaux pour construire son avenir professionnel.
« La chose la plus drôle et folle que j’ai faite ? Un bowling à la maison blanche avec des assistants et secrétaires de Donald Trump ! »
Un des mentors du Washington Center a invité toutes les personnes travaillant au 4e étage du Washington Center à faire un « Network and Bowling ». Pensant aller boire un verre et faire un bowling à l’extérieur, l’équipe s’est rendue compte que l’adresse était celle de la Maison Blanche. « Il y avait des photos de tous les présidents qui y jouaient souvent. »
Lucile est Jeune Ambassadrice du Projet Normandie pour la Paix dans le cadre stricte du partenariat entre La Région Normandie et The French American Fund. Elle doit donc faire parler du projet. L’étudiante est en contact avec des comités de Vétérans pour qui l’histoire des plages du débarquement est très importante, et aussi avec des organismes pour la Paix. Elle prévoit une présentation au Congrès du projet, les enjeux.
D’après elle, si l’occasion se présente, il ne faut pas hésiter : « C’est rare dans une vie, et le faire juste après ses études, ou pendant est idéal. […] Il existe des programmes prestigieux comme celui crée par la French American Fund et financé par la Normandie qui ne vous coûtent rien, et qui vous offrent un avenir prometteur, il faut s’en donner les moyens et ce stage au Congrès proposé par The French American Fund était une occasion inespérée. »
Lucile insiste sur le fait d’effectuer ce qu’on attend des stagiaires et de ne pas penser aux tâches parfois ingrates : « Mais la confiance se construit. Si on nous sent capable de faire quelque chose, la difficulté et la quantité des tâches iront crescendo. »
D’après l’étudiante, l’IAE Caen lui a appris à prendre confiance en elle sur le plan professionnel car venant d’un parcours très littéraire, elle était la seule de sa classe avec une licence littérature et civilisation anglaise. L’IAE aussi bien que les professeurs ou les élèves lui ont donné la chance de pouvoir prouver qu’elle pouvait réussir : » Avec de nombreux projets et présentations, notamment du Crowdfunding et une création de startup, j’ai découvert mes capacités de leader, et j’ai appris à m’adapter aux changements. Il n’y a pas eu que le côté business, il y a eu le côté humain, ou j’ai pu être coach professionnel d’un refugié du Kosovo, qui a été une superbe aventure que je vais continuer seule. Et ensuite, 60% de mes professeurs étaient américains, pour le côté diversité des cours, c’était vraiment génial ! »
Lucile reviendra en France et continuera à se professionnaliser en dehors de l’université. Adepte de conférences, elle souhaiterait aller le plus souvent possible à des événements professionnels à Washington : « Pour me former sur des cours qu’on ne voit encore que très peu en France dans les universités, du type Le bonheur en entreprise, Comment trouver un mentor ou comment devenir mentor, comment se créer un réseau »