Paroles de diplômés
Paroles de diplômés
Anthony est diplômé de l’IAE TOULON où il a obtenu sa maîtrise en Sciences de Management « Création et reprise d’entreprise » en 2010. Après avoir passé 4 ans à Shanghai, Anthony s’installe au Canada pour suivre sa conjointe et occupe aujourd’hui le poste de Directeur Amérique du Nord, Business Development et Marketing chez SoliCanada (société de manufacture et vente de pergolas). Il nous partage son expérience d’expatrié !
Cela m’a beaucoup aidé au sein de la communauté française établie à Shanghai (très présente, à titre de comparaison, elle est 3 fois plus importante qu’à Toronto) dans un premier temps. Puis dans mes recherches d’emploi et développement réseau, j’ai pu comparer l’IAE aux écoles de commerce, ce qui permettait à mes interlocuteurs de mieux comprendre mon parcours. Cela dit, bien souvent à l’étranger, peu importe l’école (à moins qu’elle soit locale), on recherche souvent des personnalités et des personnes qui vont faire leurs preuves.
Je n’ai jamais travaillé en France, à part en stage. De ce que j’entends, c’est le problème d’évolution rapide et la négociation des salaires qui représentent des obstacles.
Si je devais résumer rapidement la vie d’expatrié, c’est une infinité de possibilités et d’opportunités car on amène un élan de nouveauté et de fraicheur par rapport au local ! C’est une ouverture d’esprit énorme et une nouvelle façon de voir le monde, énormément de rencontres, plus de peur des frontières et de partir à l’aventure. Cela dit, c’est également beaucoup de sacrifices, notamment familiaux et beaucoup de démarches administratives selon les pays, pour les visas par exemple. En cas de coup dur, l’éloignement ne nous permet pas de prendre le week-end pour aller se ressourcer auprès de la famille. C’est aussi une nouvelle façon de manger ou d’appréhender la vie de tous les jours et cela peut être plutôt déroutant au début. Enfin, bien souvent vous et votre couple êtes votre seule famille. Après au Québec, l’acclimatation est quand même plus douce que dans d’autres destinations!
Elles sont très bonnes. Ce qui est très important au Canada, c’est d’avoir une première expérience. Même comme simple vendeur en magasin ou serveur. Cela va vous permettre de mieux comprendre le comportement des locaux (collègues et clients), d’avoir cette fameuse première expérience mais surtout de commencer à vous constituer un réseau. Il n’est pas rare que des jeunes entrepreneurs aient un 2e ou 3e job pour survivre et se lancer. Vous allez peut-être pouvoir dire dans quelques années que vous avez vendu des « Vans » avec le nouveau Steve Jobs, ou qui sait, d’autres !
Soyez patients mais ne perdez pas de temps avec des choses que vous ne sentez pas. La vie d’expat’ va souvent plus vite que celle des autres…