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« Je n’ai pas l’impression d’être allé à l’université. J’étudiais à l’IAE, c’est tout. » C’est pourtant bien sa carte d’étudiant de l’université de Poitiers que Benjamin Coulbault a rangée dans son tiroir à souvenirs au mois de septembre. A 23 ans, il est passé, en un week-end, du statut d’étudiant à celui de « gestionnaire financier actif-passif », en contrat à durée indéterminée, dans la banque où il était jusqu’alors en alternance. Son institut d’administration des entreprises (IAE) poitevin place 80 % de ses diplômés dans les six mois qui suivent la fin de leur formation.
Les recruteurs le disent : hormis les quatre ou cinq « très grandes » écoles de commerce (HEC, Essec, Audencia, Edhec, etc.), les IAE sont en effet aujourd’hui en mesure de concurrencer une bonne partie des écoles supérieures de commerce (ESC). Estelle Raoul, du cabinet de recrutement spécialisé Page Personnel, le confirme : « Ce n’est pas tant le diplôme de telle école, ou de tel IAE, qui compte, mais l’expérience et le niveau du diplômé. Or, on peut noter que de plus en plus d’étudiants d’IAE ont le niveau professionnel requis. »
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